Ces quelques vers extraits de TENDRE VIKING , un bref aperçu incitatif , uniquement dans le but de donner envie au lecteur de découvrir ce ô combien merveilleux recueil de poésies dans son intégralité .
En page 9 sur 103 , du recueil TENDRE VIKING , figure un poème intitulé : LA HARPE . Un dessin occupe la page précédente qui représente une Harpe dominant des monts de Norvège surplombant ce qui pourraît être un bras de mer dans un fjord . alias Stéphane Varègues , délaisse les armes au profit de cette Harpe , et dans cette première poésie du recueil , il évoque ainsi la terre des Vikings : Les fjords aux étranges pouvoirs , Aux mille et une magie , La mère patrie , L'originelle Normandie , La barbaresque Scandinavie , Ce bout de ciel , ce coin de terre , Entre Oslo et Stavanger . . . Sur une harpe .
Page 11 : Le SAUVAGE . Le poéte a choisi le nouvel aéroport de Roissy pour se rendre en Norvège , où il espère que son talent de musicien -interprète sera peut-être mieux reconnu ?
Poème illustré par un dessin allégorique du célèbre illustrateur DROPY
<< Vous m'attendez ? Monsieur le Conseiller , Vous croyez en ma chance ? Monsieur le Directeur d'Air-France , La Norvège dites-moi , Est-ce un pays de pirates , de hors-la-loi ? De filles à la beauté superbe , Qui n'attendent que "" ça " ? - J'ai le coeur vide , Les mains nues , Les yeux bleus-délavés , D'avoir trop aimé , Des femmes qui n'ont jamais existé . - PARIS m'a jeté au visage , Injures et crachats , On ne m'y connait pas , Accueillez-moi , Je suis un sauvage , un paria . . . >>
Page 13 : LE DRAKKAR D'ORGUEIL dédié à Pierre JAKEZ-HÉLIAS . La page 11 est occupée par un dessin symbolisant un drakkar à la proue ornée d'une tête de cheval . En fin de poème , le TENDRE VIKING revient au fil rouge quasi obsessionel du recueil avec ces vers :
<< Si une Fille du Nord le regarde , Si une Fille d' Oslo l' approche , Si une Fille des Fjords lui fait l'amour , Tout changera , Il atteindra , Demain , Son second souffle , Son chemin , Enfin ! >>
Page 16 : GRETE .
<< Vous me plaisez Grete , vous me plaisez , Dans votre sourire éclaté , Il y a des eaux tranquilles , Des océans de limpidité , ------ Il est tard , je l'ai promis , A Air-France il me faut vous ramener , Je suis un vieil ours blessé , J'aimerais que vous veniez , Bergen , vous connaissez ? >>
Page 17 : MAD'MOISELL' MO ( inspiré de : " Mam'zelle Clio " de Charles TRENET ) J'ai choisi ces quelques vers , bien à regret ne ne pas reproduire la totalité de cette merveilleuse poésie , et en espérant ne pas la dénaturer .
<< Voici ce disque , ses émaux , Et ses camés en quelques mots , Sans vous je souffre mille maux , Je vais rêver pianissimo : Dormir avec vous , Moi l'humble Verlaine , Au pays d' Ibsen , Dans un fjord eden , Au dessus de Bergen , - - Dormis avec vous , Dans votre Norvège , Loin des sortilèges , En votre collège , De neige , - - Votre corps joli , Dans le même lit , Me dira tout bas , Mon ami je dors , Avec toi . . . >>
Page 19 : CRÈVECOEUR . Uniquement quelques vers choisis
<< Je vous retrouverai , Peut-être Place des Voges , A moins que ce ne soit , Du côté de Crèvecoeur-en-Auge , Je bois avec ferveur , La saveur , De ce nom sauveuR , De ce nom fascinateur , Dans ce lieu-dit , De Normandie , Je vous reverrai , Femme des pays de neige , Ma Norvège , De votre voix , Le délicieux solfège , Enchantera , Le pays des brumes en cortèges . . . >>
Page 21 : AÉROPORT D'OSLO . Le dessin d'un beau visage féminin au regard gris-bleu illustre cette poésie où TENDRE VIKING , reviens à regret : << vers ce nid de corbeaux perdu en France . . . >>
<< Vers ce Paris-mirages que je hais , Vers le pays de mélancolie je m'en vais . Merci de m'avoir accordé , Un regard gris-bleu , Un dernier dîner , Un slowly pour deux , Yesterday . . .
Page 23 : SIX MOIS APRÈS . Serge LENORMAND , reviens ici notamment sur ces débuts dans la chanson dans les année 50 sur la Butte Montmartre alors qu'il poursuivait en parallèle ses études . Il évoque également : " La première femme de Norvège . . . " Encore à regrets , voici un bref racourci de cette longue et belle poésie . A ses débuts parisiens le poète Havrais avait pour compagnon de chant sur la Butte : François DEGUELT , auquel il a confié deux de ses compositions : DANS LES RUES DU HAVRE et LE ROI DU BANJO .
<< "" A travers tous les yeux de femmes , Il y a toujours , Le regard de la femme qu'on aime " , François : Gueule d' angelot , Guitare descrescendo , Chantait cet adagio , Sur le Tertre , là-haut , Dans un étrange beuglant , Où se consumaient , Nos années étudiant . . . Tu a été , La première femme de Norvège , A poser les yeux sur moi - - - Les cheveux blonds qui se penchent , Les lèvres roses comme ta bouche tendre , Un port de brume comme Oslo ... -- -- Je laisse François , le troubadour , Terminer sa chanson d'amour : " C'est peut-être pour ça , Que j'ai l'impression , Que je t'aime , Depuis toujours . . . " >>